COP15 : vers la restauration de 30 % des écosystèmes d’ici 2030

COP15 : vers la restauration de 30 % des écosystèmes d’ici 2030

À Montréal au Canada, plus de 190 États ont adopté ce 19 décembre 2022 un accord qualifié d’« historique » en faveur des êtres vivants. La 15e conférence mondiale pour la biodiversité (COP15) qui a eu lieu dans ce pays d’Amérique du Nord a pris fin sur des engagements plutôt encourageants après quatre ans de négociations compliquées. Protéger 30 % de la planète, restaurer 30 % des écosystèmes, réduire de moitié les risques liés aux pesticides et doubler les financements pour la protection de la nature sont autant de points sur lesquels les dirigeants se sont mis d’accord.
Les objectifs fixés dans cet accord doivent être atteints d’ici la fin de la décennie. Huang Runqiu, le président chinois de la COP15 a déclaré que nous avons devant nous les fruits de notre travail. « Nous avons entre les mains un ensemble de mesures qui peuvent nous guider pour travailler ensemble afin de freiner et d’inverser la perte de biodiversité et de mettre la nature sur la voie de la récupération pour le bénéficie de tous les peuples du monde » a-t-il déclaré. Notons que parmi les mesures adoptées, une place est faite pour les peuples autochtones. Ces derniers veillent sur 80 % de la biodiversité subsistante sur notre planète. Le forum international autochtone sur la biodiversité s’est félicité de l’adoption de ce texte. Selon ce creuset, l’accord « comprend des passages forts sur le respect des droits des peuples autochtones surtout en ce qui concerne l’aménagement du territoire.

Protéger la moitié de la Terre d’ici 2030

Dans une interview accordée à TV5 Monde, Bert Wander de l’ONG Avaaz a expliqué ce texte adopté est un grand pas en avant dans la lutte pour la protection de la vie sur Terre. “Les gouvernements devraient écouter ce que dit la science et accroitre rapidement leurs ambitions pour protéger la moitié de la Terre d’ici 2030”, a-t-il affirmé.
La brulante question du financement n’a pas été oubliée lors des négociations. Faut-il le rappeler, les pays en développement réclament aux pays riches un financement de 100 milliards de dollars par an. Les pays pauvres ont également réclamé la création d’un fonds mondial qui se consacrera essentiellement à la protection de la biodiversité.
Pour rappel, 75 % des écosystèmes mondiaux sont mis en danger par les actions humaines. Plus d’un million d’espèces sont menacées de disparition. Il faut donc aller vite pour inverser la tendance, car le temps presse.

Mahussi CAPO-CHICHI

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