La COP27 : Entre espoir et doute

La COP27 : Entre espoir et doute

Sameh Shoukry est élu Président de la COP27, c’est là, l’essentiel à retenir de la cérémonie d’ouverture de ce grand rendez-vous annuel, consacré aux changements climatiques, dont les travaux ont démarré ce jour à Sharm El-Sheihk en Egypte. Deux semaines de négociations commencent ainsi et selon le Président de la COP27, le changement climatique est une menace existentielle « ensemble nous pouvons surmonter cette menace qui met en péril la vie de millions de personnes à travers le monde ». Il s’agit donc de faire les choses différemment, en un mot, il faut passer aujourd’hui, à la phase de la mise en œuvre des accords et engagements. Et pour donner le ton, le Président de la COP27 a donné la nouvelle, selon laquelle le financement des pertes et dommages figurent bien à l’ordre du jour de la réunion. Mais, ça s’apparente à un effet d’annonce en même temps dénoncé par la société civile africaine.

Didier Hubert MDAFIME, envoyé spécial PAMACC

Le bilan entre Glasgow et Sharm El-Sheihk, semble-t-il, est positif à maints égards, toutefois, la science confirme de plus en plus, par divers rapports, selon le Président de la COP27 Sameh Shoukry, que le monde est toujours confronté à des difficultés croissantes. Les évènements douloureux de cette année 2022 au Pakistan, et dans bien d’autres parties du monde, les vagues de chaleur et les incendies catstrophiques, devraient conduire à être plus vigilants. A cela, il faut ajouter le contexte particulier dans lequel se tient le rendez-vous de cette année. Cela ne doit pas entraver les mesures collectives et c’est pour cette raison que Mr Shoukry invite les uns et les autres à respecter leurs engagements sans oublier le défi auquel l’humanité fait face.

Revoir les approches

Comme exemple,  le Président de la COP27 a pointé du doigt la promesse des 100 milliards et rappelé également, que l’argent disponible est prévu pour financer l’atténuation. Face à cette difficulté, Mr Shoukry invite les uns et les autres à plus d’honnêteté pour ne laisser personne de côté. « Nous ne pouvons pas nous permettre quelques négligences que ce soient, a-t-il souligné avant de laisser la parole à Simon Stiel, Secrétaire Exécutif de la Convention Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques et au Président du GIEC, Hoesung Lee. Les deux ont mis l’accent sur la connaissance aujourd’hui de la science en matière climatique. En plus la technologie existe pour traiter du réchauffement climatique. Ce qu’il faut pour garder le réchauffement à un niveau acceptable, c’est le financement. Il faut donc des efforts dans ce sens pour se donner encore une chance. Le segment de haut niveau démarre demain avec les chefs d’Etats. Tous les regards seront tournés vers eux et c’est d’eux que dépend le succès de la COP27.

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