COP15 : ce qu’il faut retenir des discussions d’Abidjan 

COP15 : ce qu’il faut retenir des discussions d’Abidjan 

La Conférence des parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification s’est réunie du 9 au 20 mai de cette année à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il s’agit de la première organisée sur le continent africain. En présence des 196 pays membre de la Convention, les discussions ont tourné autour de la restauration de terres dégradées, mais aussi du renforcement des droits fonciers. 

Les deux semaines d’échanges ont permis aux pays et aux institutions de mettre sur pied, une nouvelle stratégie afin de mieux faire face aux catastrophes liées à la mauvaise gestion des terres. Pour cela, les responsables présents à la Conférence, ont annoncé leur intention de restaurer d’ici à 2030, un milliard d’hectares de terres dégradées. Ils veulent également faciliter la participation des jeunes au processus de la convention en leur proposant des emplois axés sur la terre. 

Initiative d’Abidjan 

Lors de la Conférence, « l’initiative d’Abidjan » a été lancée par la Côte d’Ivoire. Ce programme a été mis en place par les autorités ivoiriennes pour faire face à la désertification et à ses conséquences notamment, sur la production agricole. 

Selon ses promoteurs, « l’initiative d’Abidjan constitue une réponse globale et intégrée, qui vise tout d’abord à créer les conditions d’une durabilité environnementale, à replacer ensuite le secteur agricole dans un rôle puissant de création d’emplois et de revenus, à produire enfin un équilibre social qui garantisse à toutes les couches de la société, le droit à une alimentation équilibrée et à une vie plus décente ». Elle nécessitera un investissement de 1,5 milliard de dollars (environ 900 milliards de francs CFA) pour une durée de 5 ans. 

38 grandes décisions adoptées 

Les décisions adoptées par les délégués à cette conférence se reposent sur une surveillance et des données solides pour suivre l’évolution des engagements de restauration des terres. La mise en place d’une politique et d’un plan de financement pour aider les nations à faire face aux effets dévastateurs de la sécheresse et à renforcer leur résilience. Un 

programme de l’héritage d’Abidjan, d’un montant de 2,5 milliards de dollars a été mis sur pied. Ce programme permettra de préparer l’avenir des chaînes d’approvisionnement tout en luttant contre la déforestation et le changement climatique. Des initiatives régionales à l’appui de la Grande Muraille verte dirigée par l’Afrique ont également été lancées. 

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